L'actualité et les évènements liés au sport-boules (Lyonnaise) dans le secteur 24 des Monts du Lyonnais
Article du Pays le 25 juillet 2024
16 Janvier 2025
Rédigé par Le bureau du secteur 24 et publié depuis
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Adèle Laurent a 22 ans et vient d’être titrée, avec son équipe féminine, championne de France de sport boules à Besançon, en catégorie F2 double.
La jeune femme avait découvert la discipline dans son club de cœur l’Amicale boule saint-martinoise (ABSM), auprès de son grand-père dès ses 9 ans. Le sport boules, c’est donc d’abord une histoire de famille « comme souvent chez les boulistes », sourit-elle. C’est un sport intergénérationnel qui lui permet de jouer aussi bien avec son grand-père qu’avec une copine ou son filleul de 12 ans.
Très impliquée dans la vie associative locale, la jeune femme a réduit cette année ses activités. Encore étudiante de master 1 en design graphique et numérique en Isère, Adèle a été sollicitée il y a deux ans pour rejoindre à la Côte Saint-André une équipe de féminines en traditionnel. Cette épreuve consiste à marquer le plus de points (ou d’atteindre 13 points), face à un adversaire à l’issue du temps imparti en plaçant leurs boules à proximité d’un but. « Je suis partie par opportunité, il n’y avait pas de féminine à Saint-Martin et j’avais envie d’évoluer un peu plus avec des féminines. Mais je suis toujours attachée à ce club-là, j’y reviendrais sûrement un jour, c’est mon village », renchérit Adèle.
La jeune femme, entourée par des joueurs en majorité masculine, admet que les femmes sont plus calmes sur un terrain. « On se soutient et l’essentiel c’est de prendre du plaisir en jouant entre copines et d’âges souvent différents ».
La Saint-Martinoise estime la discipline à 75 % mentale. « Il faut tenir pour les points importants. On piétine toute l’après-midi, mais il faut se reconcentrer à chaque point. Quand on rate, ça agace mais on apprend. J’ai gagné en maturité. Avant de jouer en féminine, je m’énervais encore mais je sais de mieux en mieux me gérer ».
Prochaine étape, le tête-à-tête
La jeune femme n’a pas de spécialité, elle sait tirer et pointer, un atout pour les épreuves d’équipes et individuelles qu’elle affectionne également. Elle prendra part d’ailleurs fin août au championnat de France en tête à tête avec l’espoir de remporter la victoire. Pour les autres projets, la jeune femme vise la conservation du titre malgré de solides concurrentes, un milieu de classement dans la nouvelle catégorie la plus haute F1 et un titre européen. Un engouement sportif qui fait écho au 96 e championnat de France qui se déroulait ce week-end dans les Monts. En T-Shirt blanc de bénévole, elle déclare enjouée, les yeux pétillants « C’est un événement rare. Ce qui a été organisé est colossal. Cela fait très plaisir de voir l’énergie folle déployée. J’ai un peu de regret de pas jouer avec un public local, mais c’est un privilège de participer ».